Plantes issues du clônage de la sélection 'SVO Black Pearl'. Ceci constitue la garantie d'une floraison identique à celle de cette plante primée par l'American Orchid Society (FCC/AOS).

Cette orchidée aux fleurs noires si particulières est issue du croisement entre Catasetum Donna Wise et  Mormodia Painted Desert (Clowesia Rebecca Northen x Mormodes sinuata).
Sa culture s’apparente donc à celle des trois genres dont elle est issue (Catasetum, Mormodes, Clowesia).
Voici quelques clés pour la cultiver avec succès, et vous assurer de belles floraisons en automne.
 

• Température :

La culture peut être menée en climat tempéré, ou tempéré chaud, les Fredclarkearas sont plutôt tolérants de ce côté. Des températures nocturnes plus fraîches (aux alentours de 15°C) sont bien supportées pendant le repos hivernal.
 

• Lumière :

Un environnement très lumineux est nécessaire, notamment pendant la période de croissance, du début de printemps à la fin de l’automne. Cette lumière abondante, comparable à celle que l’on peut apporter à des orchidées du genre Cattleya, permettra un bon développement de la nouvelle pousse, et la formation de pseudobulbes vigoureux.
En serre, la plante peut être ainsi cultivée sen suspension, en hauteur, sous un ombrage d’environ 50% en été.
Dans une maison ou un appartement, il faut l’installer très près d’une fenêtre bien exposée (éviter les expositions proches du nord). Un léger voilage en été protègera son feuillage des brûlures.
 

• Arrosages :

Du printemps à la fin de l’automne, cette plante a besoin d’arrosages très fréquents pour se développer. Le substrat ne doit pratiquement pas sécher entre deux arrosages, pour éviter de freiner la croissance du feuillage et des pseudobulbes. Si la plante est cultivée dans un mélange à base de sphaigne, celui-ci sera maintenu humide en permanence.
Les arrosages commencent à être espacés après la floraison, qui intervient généralement en milieu d’automne. A ce moment, le nouveau pseudobulbe est arrivé à maturité. Le feuillage jaunit en fin d’automne, puis les feuilles tombent peu après, en général au début de l’hiver.
A ce moment, les arrosages doivent être fortement réduits, mais nous vous conseillons de ne pas laisser la plante totalement sèche, en particulier si elle est cultivée en sphaigne. Un milieu légèrement humide évitera aux pseudobulbes de se rider trop fortement, surtout si l’hygrométrie est faible.
Au début du printemps, une nouvelle pousse apparait à la base du pseudobulbe de l’année précédente. Patientez un peu avant de reprendre des arrosages réguliers. Lorsque les premières racines sortent à la base de cette pousse, ce sera le signe que votre plante a de nouveau soif !
 

• Fertilisation :

Pendant toute la période de croissance, du printemps à la fin de l’automne, appliquez de l’engrais pour orchidées un arrosage sur deux en alternant l'engrais croissance et l'engrais floraison. Si vous utiliser un conductimètre, vous pouvez doser l’engrais à environ 800 µS/cm (environ 0,7 g/litre). Les applications d’engrais sont totalement stoppées après la floraison, jusqu’à la reprise de croissance au printemps suivant.
 

• Rempotage :

Les Fredclarkearas peuvent être rempotés tous les ans, au moment où les premières racines apparaissent. Un mélange à base de sphaigne convient bien à leur culture, mais on peut également utiliser un mélange à base d’écorce de pin de granulométrie moyenne, additionnée par exemple de sphaigne hachée.
 

• Division :

Il est très facile de diviser les Fredclarkeara, en réalisant des tronçons  constitués d’un ou deux pseudobulbes, qui produiront chacun une nouvelle plante. Cette opération sera réalisée au moment du rempotage.
 

• Maladies et problèmes de culture :

Les problèmes les plus fréquemment rencontrés sont une perte de la nouvelle pousse, si de l’eau a stagné à l’intérieur (soignez la ventilation), ou des acariens (araignées rouges) au revers des feuilles. Ces parasites peuvent être éliminés avec un acaricide. Ils ont tendance à se développer si l’air est trop sec. Ce problème sera généralement évité en maintenant une hygrométrie aux alentours de 60% minimum, si cela est possible.